18.10.10

Happy (Acid) Days

Animateur souterrain officiant dans les vastes étendues du court métrage et du spot, Bill Plympton, prend de l'ampleur. Il marque son territoire, vers du produit fini affichant au compteur, plus d'une heure de bougeotte.

Il en est un qui vous défrisera, Hair High.

Hair High, ou l'art de revisiter un pan de l'historique américain. Vous savez ces fameuses Fifties-Sixties, où les bals de promo rimaient avec le rose bonbon des décapo.

Où les dégénérés de Grease, se tapaient les hanches sur un Marty McFly en transe sur les podiums. Un espace-temps, où les Fonzie quadrillaient les États, comme les cafard pullulent dans les cuisines émiettées.

Cette décennie inoubliable, où les amourettes universitaires, ne manquaient pas de coupes de cheveux, aussi relevées les unes que les autres.


Hair High (2004)
Bill Plympton (Scénar, Réal, Prod)
Hank Bones (Ziq)
78mn


Le cinquième long métrage d'animation pondu par le natif de Portland, dépeint une romance devenue Culte dans son contexte. Une rencontre haute en couleur entre Cherri & Spud.
On y retrouvera, à-peu-près, tous les ingrédients récités plus haut...
Mais avec la Plymptoonerie en plus...

Vous vous doutez bien, que la sauce ne prendrait pas, s'il n'y avait pas, enfoui sous cette trame nasillarde, le lot de scénettes jouissives qui coiffe tout ça.

Ces ingrédients qui font la différence.
Convulsions animées, expressions faciales torturées, meurtres sous encadrement sportif, tripes sur table, mouches perverses et j'oubliais l'essentiel, squelettes dansants et revanchards.

Une belle patate d'air frais, une bonne taffe d'animation. Délectable.
Connectiques recommandées pour les curieux (et/ou monomaniaques).


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