Une longue route s'est faite depuis les premiers saignements buccaux, mais les symptômes ne s'estompent toujours pas. Pourtant, le pari n'était pas gagné d'avance.
Les années sont souvent les pires ennemies des séries télévisées.
Poids de l'intrigue, rafistolages, pressions financières, acteurs à gérer, la guillotine des audiences.
Tous les obstacles sont réunis pour faire couler les plus gros paquebots du genre, mais c'est sans compter sur les cerveaux blindés que comptent l'équipage du Capitaine Gilligan. Les sept premiers morceaux de 42 minutes qui ont façonnés la série, n'ont été que la devanture de l'immense iceberg Breaking Bad.
La chaîne privée AMC, portant le show sur ses épaules, a tendance à laisser libre cours aux idées de ses cellules grises ambulantes, leur apportant aussi des délais confortables pour pondre en toute sécurité.
Une procédure osée pour une firme, qui rappelons-le, veut en finalité elle-aussi amasser du billet vert. Mais son approche des périodiques a maintenant montrée ses fruits, permettant aux défenseurs du Story Matters Here de tutoyer d'autres usines à chefs d'œuvre.
Le résultat en aval sur le principal intéressé, n'y est donc pas étranger.
Tout les aléas de la série jusqu'à aujourd'hui, dégagent une maturité inextricable.
Chaque événement de ce Crystal Meth Pour Les Nuls, est distillé avec l'exactitude de ce qu'on peut voir généralement, en laboratoire de chimie ou de biologie. Les titres des épisodes annonciateurs de grandes choses, les finals d'épisodes qui bloquent l'appareil respiratoire, tout semble imbriqué, dans un tetris de scenarii, qui ne demandent qu'à s'approfondir encore.
Notre bienveillante Arte, a d'ailleurs prise dans ses filets, la plus belle pioche qui soit. Une aubaine pour faire encore gonfler, le bouche à oreille, dont la série fait l'objet. Quel qu'en soit le résultat, comment ne pas saluer la diffusion d'un projet, qui ne contient pas Csi ou Experts dans son titre.
Difficile de se projeter, à l'heure actuelle, avec 3 saisons au compteur, sur ce que vont apporter, les déboires cristallisés de la paire White & Pinkman, mais ils s'annoncent nuageux, avec possibilités d'énormes orages.
Gageons que le maître de cérémonie, ne tente pas non plus des expériences trop foireuses, risquant une mise en péril de son monstrueux bébé. Il est toujours difficile de conserver l'exactitude et la noblesse de l'équation générale.
On est jamais à l'abri d'une surcharge en pop-corn, ou d'un laisser-aller sur les clichés ou les incohérences. Prochaine expérience fixée pour juin.
Les années sont souvent les pires ennemies des séries télévisées.
Poids de l'intrigue, rafistolages, pressions financières, acteurs à gérer, la guillotine des audiences.
Tous les obstacles sont réunis pour faire couler les plus gros paquebots du genre, mais c'est sans compter sur les cerveaux blindés que comptent l'équipage du Capitaine Gilligan. Les sept premiers morceaux de 42 minutes qui ont façonnés la série, n'ont été que la devanture de l'immense iceberg Breaking Bad.
La chaîne privée AMC, portant le show sur ses épaules, a tendance à laisser libre cours aux idées de ses cellules grises ambulantes, leur apportant aussi des délais confortables pour pondre en toute sécurité.
Une procédure osée pour une firme, qui rappelons-le, veut en finalité elle-aussi amasser du billet vert. Mais son approche des périodiques a maintenant montrée ses fruits, permettant aux défenseurs du Story Matters Here de tutoyer d'autres usines à chefs d'œuvre.
Breaking Bad (2008)
33 épisodes so far (AMC)
Vince Gilligan.....The Brain
Bryan Cranston.....Walter
Aaron Paul.....Pinkman
01.06.11
Vince Gilligan.....The Brain
Bryan Cranston.....Walter
Aaron Paul.....Pinkman
01.06.11
Le résultat en aval sur le principal intéressé, n'y est donc pas étranger.
Tout les aléas de la série jusqu'à aujourd'hui, dégagent une maturité inextricable.
Chaque événement de ce Crystal Meth Pour Les Nuls, est distillé avec l'exactitude de ce qu'on peut voir généralement, en laboratoire de chimie ou de biologie. Les titres des épisodes annonciateurs de grandes choses, les finals d'épisodes qui bloquent l'appareil respiratoire, tout semble imbriqué, dans un tetris de scenarii, qui ne demandent qu'à s'approfondir encore.
Notre bienveillante Arte, a d'ailleurs prise dans ses filets, la plus belle pioche qui soit. Une aubaine pour faire encore gonfler, le bouche à oreille, dont la série fait l'objet. Quel qu'en soit le résultat, comment ne pas saluer la diffusion d'un projet, qui ne contient pas Csi ou Experts dans son titre.
Difficile de se projeter, à l'heure actuelle, avec 3 saisons au compteur, sur ce que vont apporter, les déboires cristallisés de la paire White & Pinkman, mais ils s'annoncent nuageux, avec possibilités d'énormes orages.
Gageons que le maître de cérémonie, ne tente pas non plus des expériences trop foireuses, risquant une mise en péril de son monstrueux bébé. Il est toujours difficile de conserver l'exactitude et la noblesse de l'équation générale.
On est jamais à l'abri d'une surcharge en pop-corn, ou d'un laisser-aller sur les clichés ou les incohérences. Prochaine expérience fixée pour juin.