8.11.10

Cutter Plasma

L'immersion totale dans un jeu vidéo, a toujours été une utopie, un aboutissement de toutes les pulsions d'un joueur...IMO.

Vous me direz, il y a, la prise en main, l'interactivité, et toutes les capacités techniques, mais au final, lorsqu'on déboule chez soi, prêt à déblistériser son précieux, qu'est-ce qui compte ?
N'est-ce pas une véritable expérience, un trip mémorable ?

Un peu comme, lorsque on s'apprête à passer la nuit sous sa couette, en compagnie d'un bouquin qui va nous faire voyager sur nos propres Terres Du Milieu ou nos intimes Galaxies Fort Fort Lointaines ?

Certains objets peuvent s'enorgueillir d'approcher ce désir enfoui.
Tout amateur a son lot d' anecdotes avec les potos, écran et manette. C'est en tous cas, ce qu'a fait germé dans ma tête de piaf, ce Dead Space. Les développeurs du jeu, ont mis les bouchées doubles, pour me propulser, tête la première, à bord de l' USG Ishimura.

Il est clair, que la clique de Visceral Games, a été nourri au grain par les classiques du genre cinématographiques Alien & Co, ou les écrits d'Asimov. Ils ont plutôt été, sévèrement atteints, par ce qui s'apparente, à de la survie en milieu spatial. Et c'est tant mieux, tant ces gentlemen ont mis passion et talent, au service de leur bébé.


Dead Space (2008)
Glen Schofield (Visceral Games)
Electronic Arts
PS3, PC, 360


Les rouages sonores et visuels, des machines de guerres sur lesquelles le soft a atterri, ont bien sûr rendu l'expérience démultipliée. L'immersion cédant volontiers la place, à l'oppression, et au cauchemar.

Ce que les gus de Capcom, avaient entrepris avec la série zombissimo, Resident Evil, fonctionne à merveille dans l'intersidéral de Dead Space. L'ingénieur Isaac Clarke est au moins aussi charismatique qu'un Chris Redfield dans un manoir. Lui, en plus, il a un Cutter Plasma !

L'arsenal mis à dispositions du casqué, permet de faire de jolies découpes sur la faune locale, les Nécromorphes. Et constitue aussi, le seul moyen de jouer au Sherlock Holmes local en un seul morceau.

Le trip Dead Space est chaudement recommandé par le commandant de bord, même s'il aurait pu être perfectible. Le scénario aurait pu avoir plus d'ampleur, le délire, moins éphémère, mais la copie mérite d'être au dessus de la moyenne. Une réussite dans le genre.

Le mieux qu'on puisse espérer pour le Dr. Isaac Clarke, c'est qu'il ne se retrouve pas piégé dans des versions III, IV, V, X, ', '', Remix, Alpha...


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